Alma, Québec, Canada, 2021
Un ancien château d’eau perché à 80 pieds dans les airs, au-dessus de ville d’Alma, accueille ce film immersif qui vous transporte dans l’extraordinaire voyage d’une famille de réfugiés climatiques ayant quitté son île natale pour s’installer au lac Saint-Jean. Véritable fresque en mouvement, La mer intérieure est une épopée familiale, une œuvre immersive dramatique qui allie les arts visuels et la poésie. Le film est précédé de l’expérience interactive Le carnet de bord, qui évoque la relation symbolique entre l’eau et la profondeur de la mémoire.
La mer intérieure est une réflexion sur la quête universelle du chez-soi. Porté par la métaphore d’une petite maison qui dérive sur les eaux à la suite d’une catastrophe climatique, le film raconte le rêve d’immigration d’une famille à la recherche d’une mer où il n’y aura plus jamais de tsunami, une mer… intérieure. Les splendides paysages du Lac-Saint-Jean et la population accueillante de la région sont révélés à travers le regard des voyageurs qui se projettent en pensée vers leur terre d’accueil.
Créer une œuvre de fiction qui propose un point de vue universel et artistique dans le contexte de la commande d’un produit touristique visant la mise en valeur des habitants du Saguenay-Lac-Saint-Jean et des paysages de la région. Concevoir une expérience immersive chaleureuse et émouvante dans une structure industrielle métallique vibrant aux quatre vents, à 80 pieds dans les airs. Réaliser une œuvre immersive, notamment au moyen de technique d’animations stop motion et par l’utilisation de technologies de pointe en matière de captation 360 avec drône.
Cette œuvre immersive a été réalisée au moyen des techniques du dessin à la ligne, de l’aquarelle, de l’animation image par image et des tournages en 360 degrés. Elle a vu le jour grâce à la collaboration de l’artiste visuelle Carine Khalife, de la boîte de production Canopée Médias, du compositeur Robert Pelletier, ainsi que du directeur musical et designer sonore Javier Asencio. Le film est porté par les mots de l’autrice pekuakamishkueu Marie-Andrée Gill, qui a écrit la narration.
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